Edito
Le rock californien prend ses racines dans le folk, le rock et la pop, de San Francisco à Los Angeles, ce « melting pot » musical irradie la planète depuis quatre décennies alors nous nous sommes penchés sur le phénomène. Qui peut se permettre d’attendre sept ans pour remontrer sa frimousse ? C’est Francis Cabrel... Installé dans le cœur des gens depuis ses débuts, il revient à nous avec un album plus « Cabrelien » que jamais, des mélodies et des guitares comme s’il en pleuvait, le tout servi par trois mousquetaires et lui en d’Artagnan, In Extremis arrive à point... Nous parlons de deux Raphaël, l’un jazz (Faÿs) et l’autre folk à la française, deux homonymes aux musiques différentes que l’on apprécie sans les comparer. Le blues lancinant d’Otis Taylor, celui qui regarde vers l’Afrique, nous revient avec la saga de « Hey Joe » érigée en concept album. « Forza Italia » pourrait-on dire lorsque l’on entend Peo Alfonsi, guitariste originaire de la péninsule qui reçoit les faveurs du grand Al Di Meola, à découvrir de toute urgence. James McMurtry et Joel Rafael, ces deux cousins d’Amérique nous envoient un petit message qui prouve que le folk pur se porte bien, ils nous racontent chacun leur dernier effort, ainsi que dame Melissa Etheridge qui nous livre son parcours. Shaï Sebbag est un guitariste qui mérite toujours notre attention, c’est chose faite ici. Un peu d’exotisme n’a jamais fait de mal, on voyage avec Nour Harkati vers le Maghreb et avec Kala Jula vers le continent africain. Les premiers albums sont un examen de passage incontournable et Sousa le passe avec mention très bien... Pas mal de lecture avec les partitions, les tests, les chroniques, et l’image en plus avec le DVD de quoi occuper vos longues soirées d’été. Bonne lecture et bonnes vacances ! La rédaction
Numéro 32
6,70€